Haute montagne, ou comment vivre l’intangible

La plupart des sommets des Alpes ayant déjà été gravis, l’alpinisme de conquête n’existe plus, et pourtant des milliers de passionnés se mesurent chaque année à l’immensité de la montagne. Lorsqu’on y a gouté, on ne peut plus s’en passer…

Comment décrire alors ces émotions qui n’existent que la haut ?

Premier de cordée - Massif du Mont-Blanc - 2010

Cette légèreté que l’on ressent à parcourir les crêtes… Cette ivresse qui nous atteint au sommet, et qui nous quitte seulement revenus dans la vallée…

Marcher sur le fil d’une arête, chaque pas jouant avec le vide omniprésent. Sentir le rocher, tour à tour froid ou chaud, sous ses doigts. Défier les lois de la pesanteur et s’élever dans ce royaume sauvage, minéral.

Mélange de gravité, de concentration et de bonheur, la sensation naît et croît dans l’effort, puis disparait en laissant un étrange vide difficile à combler. C’est un bonheur éphémère et subtil, assez difficile à décrire, mais c’est je crois ce qui le rend si précieux.

Ces sentiments éveillent-ils quelque chose en vous ? Partagez votre approche de la montagne en laissant un commentaire ci-dessous.

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