Refuge Adèle Planchard (écrins) – tentative de la Grande Ruine (3765m)

Ce week-end, j’avais proposé à William pour sa première expérience de glacier, de gravir le sommet de la Grande Ruine par la voie normale, avec une nuit au refuge Adèle Planchard.

Nous avons passé un très bon week-end, même si les conditions météo moins bonnes que prévues nous ont contraint à modifier notre programme…

Samedi 30 juin : montée au refuge Adèle Planchard

Départ 9h de Villeurbanne, direction le massif des écrins avec pour objectif la Grande Ruine (3765m) par la voie normale, avec une nuit au refuge Adèle planchard (3169 m).

L’itinéraire longe la Romanche jusqu’à sa source, avec une possibilité de halte au refuge de l’Alpe de Villar d’Arène, qui réserve un accueil sympa aux randonneurs.

Passé les sources de la Romanche, commence alors une longue et dure montée à travers des barres rocheuses qui mène presque 1000m plus haut au refuge Adèle Planchard, situé  sur un éperon rocheux avec une vue imprenable sur le dôme et la barre des écrins.

18h30, c’est l’heure de diner. Nous mangeons, tout somnolents, et personne ne traine pour aller se coucher vers 21h.

La Romanche au départ du parking Regard en haut, vers le petit refuge de l'Aigle, perché sur les rochers de l'Homme La vallée en aval : un subtil mélange de prés et de schiste
Le sentier qui mène vers le refuge de Villar d'Arène et le col d'Arsine Notre objectif : la Grande Ruine, qui culmine à 3765m La vallée de la Romanche
La Romanche Les sources de la Romanche, au fond le Glacier de la Plate des Aneaux devant Roche Faurio Vue sur Roche Faurio dans la montée à Adèle Planchard
William en plein effort ! La montée dans les dernières pentes de neige avant le refuge La vue somptueuse depuis le refuge : face à Roche Faurio et aux écrins

Dimanche 1er juillet : le retour

Effets de l’altitude ou du vent qui n’a pas cessé de hurler et de siffler à travers portes et fenêtres ? Le réveil à 4h est d’autant plus difficile que nous n’avons que très peu dormi cette nuit.

Ambiance morose au petit déjeuner : les différents groupes s’observent discrètement, chacun cherchant à savoir si l’on doit ou non partir pour le sommet.

Finalement, les hurlements quasi continus du vent associés à la pluie ruisselant sur les carreaux auront raison de nous : on va se recoucher.

Après 2h de plus à ne pas dormir, nous quittons le refuge sous une accalmie, toute relative, puisque des bourrasques de vent nous font presque perdre l’équilibre.

La descente se passe vite et bien, et le vent disparait rapidement a mesure que nous perdons de l’altitude. Le refuge de Villar d’Arène nous offre une nouvelle fois l’hospitalité pour une petite pause avant de regagner la voiture, un peu déçus il est vrai, mais également soulagés de s’abriter des conditions météo redoutables de ce premier dimanche de juillet.

Le sommet attendra…

Regard en direction du glacier et du sommet Le dôme et la Barre des écrins au couchant Le refuge Adèle Planchard (3169m)
Temps bouché sur la vallée de la Romanche Un peu plus bas : le vent s'est calmé William bien emmitouflé
Dans la petite remontée vers le refuge de l'Alpe de Villar d'Arène Un dernier regard sur la Grande Ruine, ascension inachevée... Retour au petit lac du Pont d'Arsine

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