Après avoir beaucoup utilisé les nouvelles matières techniques, il semblerait que les fabricants de textile se portent de plus en plus vers une matière 100% naturelle : la laine Mérinos.
Garanti sans odeur, même après plusieurs jours d’efforts, j’étais quand même curieux de savoir si cet enthousiasme est un simple effet de mode ou un réel gain de performance technique. J’ai donc décidé de faire le pas, et de tester un produit en laine Mérinos : le baselayer Woolpower, chez merino-sport.
Au premier abord, je dois avouer que j’ai longtemps hésité a cause de son prix (70 €, c’est un investissement), mais au final je me suis décidé et j’ai beaucoup [protected]découvert au sujet de cette matière…
Réception du produit mérinos
Les baselayers woolpower sont livrés dans une petite boite en carton recyclé, avec une présentation sobre mais agréable, qui donne un air assez qualitatif au produit.
Pas de fioritures, de slogans commerciaux criards, mais au dos une description en plusieurs langues, qui annonce des performances techniques intéressantes.
Un détail retient mon attention : les articles sont confectionnés à la main en Suède, et la couturière appose une étiquette à son nom. Plutôt sympa ! J’ai hâte d’essayer mon baselayer woolpower.
Premier essayage
Grace aux conseils d’Alexandre de merino-sport qui m’a indiqué que les coupes de woolpower sont assez grandes (c’est des tailles suédoises ?) et qu’il est prudent de prendre une taille inférieure.
J’enfile donc mon baselayer en taille M (au lieu de mon L habituel), qui me va parfaitement, grace à sa matière extensible.
C’est chaud et agréable, à un petit détail toutefois : moi qui n’ai pas l’habitude de porter de la laine, suis un peu gêné par le contact de cette nouvelle matière… ça passera !
Première utilisation
Dès le week-end suivant, un rayon de soleil m’autorise une petite sortie en Chartreuse. Je pars pour 2 jours en autonomie avec sac de couchage et réchaud, en n’emmenant comme haut que mon nouveau vêtement Woolpower comme sous couche thermique et une veste technique pour couper le vent et l’humidité, et assurer une protection thermique supplémentaire pour le soir, après l’effort.
Dès la première journée je me retrouve plongé dans des conditions météo très variées passant du soleil à l’humidité des nuages accrochés aux sommets Chartroussins. Le baselayer joue pleinement son rôle : assurer un bon maintien de la chaleur près du corps tout en évacuant la transpiration, sans être trop chaud lorsque le soleil se montre.
Même pas besoin de la veste qui reste dans le sac, et qui n’en sortira que une fois arrêté pour le camp du soir. Ma peau a encore un peu de mal à se faire à la laine qui démange parfois un peu, mais rien d’insupportable.
Le soir au diner, je suis seul à l’étage du Grand Habert de Chamechaude avec mon baselayer woolpower et ma veste qui me tiennent bien au chaud. Je passe une nuit agréable en gardant sur moi le baselayer et en utilisant le sac de couchage comme couverture, pour éviter d’avoir trop chaud à l’intérieur.
Le second jour est plus ensoleillé et plus chaud mais en remontant les manches ça passe : en fait la sensation de chaleur n’est pas tellement différente de celle que l’on ressent dans un t-shirt technique synthétique. En outre le Mérinos sèche très rapidement, ce qui est un avantage non négligeable pour les raids de plusieurs jours.
Bilan en fin de journée dans le train : effectivement pas d’odeur malgré la chaleur de la journée, et je commence à me sentir bien dans cette laine !
Il ne reste plus qu’à tester sur un raid plus important, et voir comment le produit vieillit, tant au niveau de la matière que de sa confection.
Le mérinos dans le temps
Après un mois d’utilisation plutôt intensive (enfin normale pour un professionnel du sport !) l’expérience du Mérinos est vraiment positive.
En plus de la satisfaction d’avoir choisi un produit de qualité confectionné en Europe, bien coupé et agréable à porter, j’ai pu tester et constater le séchage rapide et aisé de la matière après la pluie ou la transpiration, l’absence d’odeurs sur le vêtement (et sur moi) après 4 jours d’utilisation.
Le baselayer Woolpower se lave en machine jusqu’à 60°C (même si personnellement je préfère un lavage à 30°C, tout aussi efficace, et plus économe en énergie) et plusieurs lavages n’ont pas altéré la qualité du produit, son isolation, ni sa taille.
Le produit est devenu très agréable à porter, à tel point que j’envisage de m’en acheter un second et de ne plus utiliser que du Mérinos lors de mes sorties de plusieurs jours en montagne, ce qui représente un gain de poids non négligeable dans le sac à dos…
Si vous aussi vous souhaitez découvrir est essayer des vêtements en laine mérinos, rendez-vous sur la boutique mérino-sport qui propose une sélection d’excellents produits de qualité.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous essayé le Mérinos ? Quelles sont, selon vous ses qualités par rapport à un t-shirt respirant en synthétique ? N’hésitez pas à réagir à ce sujet en laissant un commentaire.[/protected]